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RHEVE-MEYZIEU

Recherches Historiques En VElin

Bailly de Suffren
1729-1788
Combat les Anglais dans l’Océan Indien. Remarquable tacticien et combattant intrépide

 

 Rue Bailly de Suffren

 

 

 

 

Quartier IRIS : Le Rontet

Lieu-dit : Le Rontet

Parcellaire de 1701 : mas 14

 

Elle prend à l’est de la rue Victor Hugo. Elle se situe dans le lotissement Les Augads.


Origine : D.M. 1968, 27 septembre             Voie privée

Tenant : rue Victor Hugo                  Aboutissant : aucun

 

Histoire, militaire, navigateur

1729-1788

 

Il est le douzième enfant de Paul de Suffren, marquis de Saint Cannat et de Saint Tropez. Dès l’âge de 8 ans, il est admis comme chevalier de minorité de l’Ordre de Malte, dont il devient bailli quelques années plus tard. Lors de la Guerre d’Indépendance des Etats-Unis, il combat sous les ordres de l’amiral d’Estaing. Il est nommé commandant de cinq vaisseaux pour les mers de l’Inde. Il y affronte avec succès les troupes anglaises. De retour en France, il devient lieutenant-général des forces navales. Chevalier du Saint Esprit, il est honoré du titre de vice-amiral. Remarquable tacticien, il est un combattant intrépide et sa gloire demeure.



« Stratège remarquable et combattant courageux »

Extrait de la plaque installée à l’hôtel de ville de Marseille le 22 février 1986

Balzac Honoré de
1799-1850Romancier, auteur de la Condition Humaine Rue Honoré de Balzac

Quartier IRIS : Le Rontet

Lieu-dit : Le Rontet

Parcellaire de 1701 : mas 14


Elle prend à l’est de la rue Victor Hugo et rejoint la rue Gustave Flaubert. Elle comporte deux impasses sur son côté sud. Elle correspond au lotissement Les Hameaux du Grand Large. 


Origine : D.M. 1972, 14 septembre                      Voie privée

Tenant : rue Victor Hugo                                       Aboutissant : rue Gustave Flaubert


Homme de Lettres, romancier

1799-1850

 

Né à Tours d’une famille de la petite bourgeoisie provinciale, sa mère l'envoie à l'âge de huit ans chez les oratoriens de Vendôme, où il reste pensionnaire pendant six ans et semble préférer la lecture à des études qu'il achèvera cependant à Paris (1814-1816). Destiné à des études de droit, mais passionné par la lecture de romans, il arrive à convaincre sa famille de le laisser s'essayer à l'écriture. Après avoir lu la première tragédie en vers de Balzac, Cromwell amènera un critique ami de la famille à déconseiller la carrière littéraire au jeune homme. Ne se décourageant pas, il continue à écrire diverses œuvres sous divers pseudonymes. En 1825, il achète une imprimerie mais fait rapidement faillite et, couvert de dettes, se tourne de nouveau vers le roman. Dès ses premiers succès, il est introduit dans les salons aristocratiques et littéraires notamment dans celui de Mme Récamier. C'est le début d'une vie riche en épisodes amoureux, où voyages et dépenses fastueuses riment avec les créanciers. Il est obligé de travailler comme un forcené et d'entreprendre des aventures financières ruineuses comme, par exemple, la remise en exploitation, en Sardaigne, d'antiques mines d'argent. Il donne naissance aussi au roman-feuilleton. Doué d'une puissance de travail peu commune, il use cependant peu à peu sa santé et son énergie et meurt à cinquante et un ans, quelques mois seulement après avoir épousé Mme Hanska, une comtesse polonaise avec qui il entretint pendant seize ans une correspondance admirable. Son œuvre la plus remarquable est la Condition Humaine.

 

 

« Les hommes vous estiment en raison de votre utilité, sans tenir compte de votre valeur  ».

Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée

Bardieu


Lieu-dit


Chemin de Bardieu


Fontaine de Bardieu

Quartier IRIS : Le Fort

Lieu-dit : Bardieu

Parcellaire de 1701 : mas 26

 

Ce chemin, situé au sud de la commune et à l’est du fort, prend à la perpendiculaire du chemin de la Croix pour atteindre la route d’Azieu au nord. En 1893, lors de la construction du fort, il a été nécessaire de le déplacer. Il s’agit alors du chemin rural N° 11 dit de Bardieu. Au milieu du XIXe siècle, il est le chemin rural N°7. 


Dans le parcellaire de 1701, le lieu-dit Bardieu est limité :

-          - au nord par le chemin de l’église de Meyzieu à Azieu (actuellement route d’Azieu)

-          - au sud par le chemin de la Sapinière

-          - à l’est par le lieu-dit La Chapelle (actuellement le chemin de la Croix)

-          - à l’ouest par le chemin de Genas à Bardieu (actuellement chemin militaire)


Situé sur une colline morainique, Bardieu possède des terres riches comme en témoigne le parcellaire de 1701. Le site de Bardieu occupe une superficie de 2176,66 km2. La valeur moyenne des parcelles est de 139 deniers l’hectare. La parcelle la plus riche atteint 255 deniers l’hectare. La moins riche vaut 52,5 deniers l’hectare. La vigne occupe plus de la moitié de la superficie. Le reste est occupé par des terres mises en culture.

 Cette richesse explique que le site ait été très anciennement occupé. Pour monsieur Henri Charlin, les premiers habitants de Meyzieu se sont fixés en ce lieu. Suite aux fouilles archéologiques dirigées par madame Jeannine Monnier en 1995 et à l’étude des photographies aériennes, il est certain que ce site a été humainement peuplé dès l’époque gallo-romaine et la population y est restée fixée durant le haut Moyen Age.

La colline de Bardieu possède une source qui était réputée miraculeuse, en particulier pour guérir des maladies des yeux. A l’époque gallo-romaine, les sources possédaient un caractère sacré. Cette source a été victime de la construction du fort. Ses eaux ont été détournées par une canalisation et elle réapparaît aujourd’hui au lieu-dit les Hermières, un peu plus à l’est.

Barlet Benoit
1870-1944


Rue Benoit Barlet
 
Maire de Meyzieu de 1929 à 1935

Quartier IRIS : Carreau Nord


Lieu-dit : Croix Mathieu


Parcellaire de 1701 : mas 13


Elle prend avenue de la Libération au carrefour avec le chemin de Pommier et elle se dirige selon une direction sud-nord-ouest jusqu'à l’avenue de Verdun.


Origine : D.M. 1946, 5 mars                                                Voie communautaire

Tenant : avenue de la Libération                                       Aboutissant : avenue de Verdun


Né le 6 octobre 1870 à Saint Jeoire en Savoie, il devient instituteur puis directeur de la Manufacture des tabacs. Il est élu maire de Meyzieu le 19 mai 1929. Le 11 décembre 1930, le conseil municipal approuve la proposition du maire d’installer un marché hebdomadaire place de la Mairie. Le 26 novembre 1931, il approuve le projet de distribution de gaz à haute pression par la Compagnie du Gaz de Lyon. Le 19 mars 1932, le conseil municipal décide la réorganisation de la subdivision des sapeurs-pompiers et il s’engage à subvenir pendant 15 ans aux dépenses de la compagnie. En 1932, un deuxième débit de tabac est ouvert. En 1933, la commune achète la propriété de la Roseraie qui appartenait à la famille Meunier. Il veut y créer une salle des fêtes, des bains douches, un gardiennage pour les écoliers et des terrains de sport. Quelques mois plus tard, le conseil municipal préfère installer la salle des fêtes au centre du village. En 1934, il entreprend la construction d’un stade à la Roseraie et l’année suivante au même emplacement, il prévoit une cantine scolaire. Il est maire jusqu’en 1935. Il meurt le 20 août 1944 à Meyzieu.

Barrault Jean Louis
1910-1994
Comédien et metteur en scène, directeur du théâtre de l’Odéon en 1959 Rue Jean-Louis Barrault

Quartier IRIS : Centre

Lieu-dit : Chez le Jean

Parcellaire de 1701 : mas 4

« Rue jouxtant la voie créée dans le lotissement Chez le Jean et qui correspond à une partie de la voie nouvelle reliant la RD 517 à la RD 147 »

 

Origine : D.M. 1994, 28 mars, rapport N°27, adopté à l’unanimité                    Voie communautaire

Tenant : rue de la République                                        Aboutissant : rue Jean Jaurès  

 

Artiste, comédien et metteur en scène

1910-1994

 

Dès la fin de ses études, il fonde sa propre troupe de théâtre. Il se découvre une passion : le mime. Il se lance aussi dans le cinéma où il commence une carrière d’acteur sous la direction de Marcel Carné. Il se marie avec Madeleine Renaud. Il entre à la Comédie Française en 1940. Il démissionne en 1946 pour fonder avec son épouse une compagnie de théâtre qui s’installe au théâtre Marigny. En 1959, il devient directeur du théâtre de l’Odéon.


 

« La liberté, c’est la faculté de choisir ses contraintes ».

Jean-Louis Barrault


Sources : archives municipales 

Pour plus d’informations : Paul-Louis MignonJean-Louis Barrault, Éditions du Rocher, 2003

Bart Jean
1650-1702


Corsaire du Roi
 Rue Jean Bart

Quartier IRIS : Grand Large

Lieu-dit : Le Carreau

Parcellaire de 1701 : mas 17 et 18

Elle part à l’est de l’avenue du carreau, puis oblique en direction du sud au contact avec la rue Francis Garnier. Elle se termine en cul de sac après avoir dépassé la rue Duquesne.

 

Origine : D.M. 1972, 14 septembre                                              Voie privée

Tenant : avenue du Carreau                                                           Aboutissant : aucun 

 

Histoire, militaire, navigateur

1650-1702

 

Né à Dunkerque, marin dès l’âge de 12 ans, il s’initie au sein d’une escadre hollandaise. A partir de 1672, il navigue pour le compte du  Roi de France. Il s’illustre par son audace et ses qualités de commandement. Il est alors admis dans la Marine Royale, d’abord comme lieutenant de vaisseau puis comme capitaine, suite à ses succès contre les Barbaresques en méditerranée. Corsaire du Roi, il multiplie les prises grâce à son sens de la tactique et de la stratégie. Suite à une importante prise de blé en 1694, il est considéré comme un héros national. Chef d’escadre en 1697, il commande la Marine Royale. 

 

Sources : archives municipales 

Pour plus d’informations : Paul de Joriaud, Jean Bart et la guerre de course sous Louis XIV, éditions La Découvrance,  2003

 


Bascule 
Ancienne place de la Liberté
Place de la Bascule

Quartier IRIS : Centre

Lieu-dit : limite entre Le Mont et Le  Mathiolan, Vellin Dombes et Le Dévioux

Parcellaire de 1701 : mas 1,16, 22 et 23

 

Voie communautaire.

 

Dénominations successives : 

 

                Place de la Liberté                                                                                        1848

                Place de la bascule                                                                                       fin XIXe siècle

 

Elle se situe au point de rencontre de la rue de la République, de la rue Gambetta et de l’avenue du Carreau. Cette place est en quelque sorte un fantôme car il n’existe aucune plaque témoignant de son existence. Elle doit son nom à l’emplacement en ce lieu de la bascule qui permettait aux agriculteurs de peser leurs remorques. En novembre 1873, le conseil municipal décide de faire réparer la bascule. Une nouvelle bascule est mise en place en 1912. Elle est remplacée en 1947. Elle sera réparée en 1963. En 1959, il est décidé d’aménager la place. Elle ne fonctionne plus à partir du 28 novembre 1977 et elle fut supprimée le 31 mars 1980.

 

Une nouvelle bascule est mise en place en 1912.Elle est remplacée en 1947. Elle sera réparée en 1963. En 1959, il est décidé d’aménager la place. Elle ne fonctionne plus à partir du 28 novembre 1977 et elle fut supprimée le 31 mars 1980.

 

 

Sources : archives municipales, boite archives 1270 (services techniques) et boite 1 M 19

Bastié Maryse
1898-1952


Résistante et aviatrice
Rue Maryse Bastié

Quartier IRIS : Carreau Nord

Lieu-dit : Vibesse

Parcellaire de 1701 : mas 10

 

 

Elle prend à l’ouest de la rue Joseph Desbois et rejoint la rue Détroyat. Elle est immédiatement au sud de l’avenue de Verdun. La voie fut ouverte avec la construction du lotissement Beauséjour.

 

Origine : D.M. 1967, 17 février 

Voie communautaire 

 

Tenant : rue Joseph Desbois

Aboutissant : rue Détoyat

 

 

Femme politique, aviatrice et aviateur, résistant(e)

1898-1952

 

Née à Limoges, orpheline de père à l’âge de 11 ans, elle s’appelle en réalité Marie Louise Bombec. Elle travaille  dans une usine de chaussures comme ouvrière piqueuse. Enfant turbulente et têtue, après l’échec d’un premier mariage, elle épouse le pilote Louis Bastié qui lui fait découvrir l’aviation. Il meurt dans un accident d'avion en octobre 1926. Le virus de l'aviation, tenace et irraisonné, la rongeait. En 1928, elle bat le record du monde de distance pour avions biplaces légers entre Paris et la Poméranie, soit 1058 Km. Par la suite, elle accumule les records. En 1936, elle bat le record de la traversée de l’Atlantique sud en 12 H 5mn. Cet exploit lui vaut d’être promue officier de la Légion d’Honneur.  Pendant la guerre, elle s’engage dans la Croix Rouge et participe à la résistance contre l’occupant. Lieutenant de l’armée de l’air, elle devient commandeur de la Légion d’Honneur pour ‘titres de guerre exceptionnels et faits de résistance ». Venu à Lyon pour un meeting, alors que son avion décolle de Bron pour une démonstration le 6 juillet 1952, il s’écrase au sol et prend feu. A titre posthume, elle fut citée à l’ordre de la Nation :

 

 « Le président du conseil des ministres, sur la proposition du ministre de la défense nationale et des forces armées et du secrétaire d'Etat à l'air, cite à l'ordre de la Nation : Maryse Bastié, aviatrice. ayant conquis une renommée mondiale en dix records, au cours desquels, seule à bord, elle a fait preuve d'une rare maîtrise servie par un total mépris du danger. A inscrit à son palmarès, parmi d'autres exploits : en 1930, le record de durée féminin international en trente-sept heures cinquante-cinq minutes. En 1931, le record féminin international de distance avec 2976 kilomètres. En 1936, la traversée féminine de l'Atlantique sud en douze heures cinq minutes. Souriante messagère de paix, a profondément contribué au resserrement des liens qui unissent à la France les grandes nations latines. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, est restée fidèle à son idéal de liberté en luttant avec une foi opiniâtre contre l'envahisseur. Est tombée à Lyon, le 6 juillet 1952, au soir d'une grande journée aéronautique, avec un équipage d'essais qui présentait un avion prototype. Capitaine de l'armée de l'air, 3000 heures de vol, commandeur de la légion d'honneur à titre militaire, Maryse Bastié lègue à la postérité l'admirable leçon d'une victoire constante de la volonté sur la fragilité. Son nom restera parmi les plus grands et les plus purs de l'histoire des ailes françaises. » 

 

 

Sources : archives municipales 

Pour plus d’informations : Migeo Marcel, La Vie de Maryse Bastié, Le Seuil, 1984, Cédric Bastié, l’Aventure Maryse Bastié, Editions Nouvelles, 2007 et www.ctie.monash.edu.au/hargrave/bastie.html

Baudelaire Charles   
1821-1867
Poète et critique littéraire Rue Charles Baudelaire

Quartier IRIS : Le Dérippe

Lieu-dit : Les Balmes

Parcellaire de 1701 : mas 8

Elle prend au nord de la rue D’Arsonval et rejoint la rue Pierre Corneille en direction de l’est après avoir tournée à la perpendiculaire.

 

Origine : D.M. 1969, 17 octobre

Voie privée

 

Tenant : rue d’Arsonval

Aboutissant : rue Pierre Corneille


Homme de Lettres, poète

1821-1867

 

Né à Paris en 1821, il perd son père à l’âge de six ans. Après des études secondaires à Lyon puis au lycée Louis le Grand, il mène une vie marginale et de bohème dans le Quartier latin. En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient. Il séjourne à l’île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes. Il s’éprend de l’actrice Jeanne Duval. En 1844, sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Il devient alors journaliste, critique d’art et critique littéraire. Baudelaire est attaqué en justice pour  immoralité et condamné. Il est très affecté par cet échec et sombre dans la misère et dans la maladie. Le poids des dettes s’ajoutant aux souffrances morales, il est frappé en 1866 d’un malaise qui le rendra paralysé et aphasique.

« Ce qui est créé par l'esprit est plus vivant que la matière ».

Charles Baudelaire

 

Œuvres fondamentales  

-          L’art romantique                                            1852

-          Exposition universelle                                   1855

-          Les Fleurs du Mal                                          1857

-          Les paradis artificiels                                     1860

-          Le spleen de Paris                                          1869

 

Sources : archives municipales 

Pour plus d’informations : www.poetes.com et Madeleine LazardUn homme singulier, Charles Baudelaire, Paris, Arléa, 2010


Bayard
1476-1524 
Chevalier, héros des Guerres d’Italie Rue Bayard

Quartier IRIS : Les Plantées

Lieu-dit : Les Plantées

Parcellaire de 1701 : mas 2

 

Elle prend à l’ouest de la rue Champollion pour zigzaguer jusqu’à l’impasse de Charente. Elle se situe au nord de l’avenue du Dauphiné.

 

Origine : D.M. 1961, 6 janvier

Voie privée

« La municipalité de l’époque souhaitait que toutes les rues de ce quartier portent un nom en rapport avec le Dauphiné ». Propos tenus par Monsieur Martignoni, ancien secrétaire général de la mairie de Meyzieu,  lors d’un entretien en décembre 2013

 

Tenant : rue Champollion

Aboutissant : impasse de Charente 

 

Histoire, militaire, Renaissance et Dauphiné

1476-1524

Pierre Terrail, seigneur de Bayard, fut surnommé « Chevalier sans peur et sans reproche ». Il est considéré comme le modèle parfait du chevalier pour sa vaillance, sa loyauté et sa générosité. Salué comme le « héros des guerres d'Italie », il n'exerça pourtant jamais un grand commandement. Il combattit à Fornoue en1495 sous Charles VIII, qui l'arma chevalier. Sous Louis XII, qui lui donna la charge d'écuyer en 1504, il s'illustra au siège de Canosa en 1502 et au pont de Garigliano en1503, qu'il défendit contre les Espagnols. Son action décida de la capitulation de Gênes en 1508. Il contribua à la victoire de Ravenne en1512. Sous François Ier, qui le nomma lieutenant général en Dauphiné en 1515, il se distingua à Marignan, où il arma le roi chevalier, puis il força les Impériaux à lever le siège de Mézières en 1521. Il fut mortellement blessé en protégeant la retraite de l'armée en Milanais.

 

 Sources : archives municipales 

Pour plus d’informations : Jean Jacquart, Bayard, Fayard, 1987 et Camille Monnet, Bayard, la légende et l'histoire, 1952.



Bazin René
1853-1932
Romancière et romancier Rue René Bazin

Quartier IRIS : Le Dérippe

Lieu-dit : Les Balmes

Parcellaire de 1701 : mas 8

 

Elle prend au sud de la rue de Verdun et atteint la rue Georges Brassens. Elle a été ouverte pour le lotissement Le Verseau

 

Origine : D.M. 1969, 22 janvier

Voie communautaire

 

Tenant : rue d’Artois et rue du Bourbonnais

Aboutissant : rue du Béarn 


Homme de Lettres, romancier

1853-1932


Né à Angers,
après une licence de droit à Paris, René Bazin suit les cours de la Faculté catholique d’Angers et obtient le doctorat en droit en1877. En 1882, il tient la chaire de droit criminel. Il se marrie en 1876. Toute sa vie, il est porté par les valeurs que représentent la Monarchie et que l'Église continue à défendre. Il devient rédacteur en second au journal L'Étoile et commence à rédiger Stéphanette son premier roman, qui est publié, en 1883, en feuilleton, par L'Union, journal local. Le succès de ses premiers romans lui ouvre les portes du milieu littéraire parisien. Il est élu à l'Académie, après le succès de son livre Les Oberlé, le 18 juin 1903. Ses romans ont le plus souvent pour cadre le milieu rural et paysan de l'ouest de la France qu'il évoque avec une grande richesse de vocabulaire. Il y décrit, le plus souvent, la lutte du catholicisme et des valeurs traditionnelles contre la ville, le progrès, l'athéisme, la contagion révolutionnaire, s'inscrivant ainsi dans la mouvance agrarienne.

 

« On a trois ou quatre fois dans sa vie l'occasion d'être brave, et tous les jours, celle de ne pas être lâche ».

René Bazin

 

Sources : archives municipales

 

Pour plus d’informations : Mathias Burgé, Mémoire de la décadence, décadence de la mémoire : l'incroyable oubli de René Bazin, Mémoire de Master 2 d'Histoire culturelle sous la direction de Pascal Ory, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2012

 

Béarn
 
Province du Sud-Ouest 
Rue du Béarn

Quartier IRIS : Le Fort

Lieu-dit : Le Crottay

Parcellaire de 1701 : mas 3

 

Elle prend à l’ouest de la rue de la rue d’Artois pour atteindre au sud la rue du Bourbonnais. Elle appartient au lotissement Les Grillons II.

 

Origine : D.M. 1972, 14 septembre

Voie privée

 

Tenant : rue d’Artois

Aboutissant : rue du Bourbonnais

 

 

Lieu géographique, province

 

Le Béarn se situe au pied des Pyrénées, sa capitale est Pau. Il s’agit d’une région industrielle avec l’aéronautique, le pétrole et le gaz naturel. L’agro-alimentaire y est développé ainsi que le tourisme. Henri IV en est un des enfants les plus connus. Le béret est le couvre-chef traditionnel des béarnais. La gastronomie est reconnue autour du canard et du foie gras, sans oublier la sauce béarnaise.

 

« Béarnais, qu'es-tu ? Peu quand je me regarde, beaucoup quand je me compare ».

Proverbe béarnais

                                                

 

Sources : archives municipales

Pour plus d’informations : www.tourisme-bearn-gaves.com                


 

Beaujolais
 
Terroir au nord de Lyon et vignoble réputé  Rue du BéarnImpasse du Béarn

 Quartier IRIS : Le Fort

Lieu-dit : Les Plantées

Parcellaire de 1701 : mas 2

 

 

Elle prend à l’est de la rue du Roussillon et atteint la rue de Provence.

 

Origine : D.M. 1969, 17 octobre

Voies privées

 

Lieu géographique, province et vignoble

 

Nom mythique réputé pour ses vins primeurs, le Beaujolais s’étend sur les contreforts orientaux du Massif Central au nord de Lyon. Ce terroir est riche de son Histoire : églises romanes, villages aux pierres dorées, mais aussi par sa nature et son cadre verdoyant.

 

« Lyon est une ville arrosée par trois grands fleuves: le Rhône, la Saône et le Beaujolais ».

Léon Daudet

 

Sources : archives municipales 

Pour plus d’informations : www.beaujolais.fr, www.destination-beaujolais.com et www.pays-beaujolais.org


 

Beaumarchais
1732-1799
Hommes de Lettres, auteur du Barbier de Séville et du Mariage de Figaro  

Quartier IRIS : La Jacquière

Lieu-dit : La Jacquière

Parcellaire de 1701 : mas 7

 

Tenant : chemin de Pommier

Elle prend au sud du chemin de Pommier et atteint la rue Ampère. Voie privée.

 

Homme de Lettres, écrivain, dramaturge

1732-1799

 

Né à Paris d’un père horloger, il apprit ce métier et inventa un nouveau mécanisme. Ambitieux et homme d’esprit, il possède un réel talent musical qui lui ouvre les salons parisiens. Il se lance ensuite dans la spéculation et il fait rapidement fortune. Ses succès entraînent de nombreuses jalousies et des haines tenaces. Il se met à écrire des pièces de théâtre où il ridiculise ses adversaires. Il en est ainsi pour  le Barbier de Séville en 1775 et le Mariage de Figaro en 1784. Ces deux comédies, qui souffletaient la noblesse et tout ce qu'on avait entouré jusque-là de respect, furent applaudies avec enthousiasme. Un tel succès était un grave symptôme : il annonçait la chute de la société actuelle et était le prélude d'une révolution sociale. Beaumarchais faillit être victime de la Révolution dont il avait été le prophète et l’apôtre. Nommé membre provisoire de la Commune de Paris, il se ruina presque en voulant fournir d'armes les troupes de la République. Sous la Terreur, il comparut, comme aristocrate, devant le tribunal révolutionnaire, n’échappa a l'échafaud qu'en se tenant caché. Brillant, dilettante, impécunieux et intrigant, Beaumarchais est, à l'image de Figaro, « ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux... avec délices ! Orateur selon le danger ; poète par délassement ; musicien par occasion... » A travers ses comédies, c'est l'émergence des libertés populaires qui se fait jour, dans un monde où l'aristocratie vacille au contact des idées philosophiques.

 

« Il n'y a que les petits hommes qui aient peur des petits écrits ».

Beaumarchais

 

Œuvres fondamentales  

-          Eugénie                                                           1767

-          Le négociant de Lyon                                     1770

-          Le Barbier de Séville                                      1775

-          Le mariage de Figaro                                      1778

-          Tarare                                                              1787

-          La mère coupable                                          1792

Beauvoir Simone
 
1908-1986
 
Femme et Homme de Lettres, philosophe, romancière et romancier,  féministe

Quartier IRIS : La Jacquière

Lieu-dit : Les Gadelles

Parcellaire de 1701 : mas 7

 

Elle prend à l’ouest de la rue Jean Jaurès. Elle se termine par un quadrilaterre.

« Voie créée dans le lotissement Les Aubépines et Les Hermières au lieu-dit Les Gadelles ».

 

Origine : D.M. 1987, 28 septembre

Voie privée

 

Tenant : rue Jean Jaurès

Aboutissant : aucun

 

Femme et Homme de Lettres, philosophe, romancière et romancier,  féministe

1908-1986

 

Née le 9 janvier 1908 à Paris dans une famille aisée, elle reçoit une éducation bourgeoise. Possédant de fortes capacités intellectuelles, elle est une élève brillante. Après la Première Guerre Mondiale, son grand-père, qui est banquier, fait banqueroute. C’est le déshonneur sur toute la famille. A 14 ans, elle devient athée et elle s’émancipe peu à peu de sa famille. Elle rencontre Jean Paul Sartre à l’Université. Un amour profond va les lier jusqu’à la mort. Mais elle refuse le mariage. Sa relation avec Sartre est particulière, car cela ne l’empêche pas d’avoir des relations sexuelles avec certaines de ses élèves. Elle abandonne l’enseignement en 1943. Elle participe à la fondation de la revue Les Temps Modernes en 1945, dont le but est de faire connaître l’existentialisme. Elle est membre du parti Communisme. Elle publie romans et essais. Elle voyage dans le monde dont à Cuba et en Chine. Elle publie en 1949 Le Deuxième Sexe, essai philosophique et féministe. Elle participe au mouvement de libération des femmes. Elle obtient le prix Goncourt en 1954 avec Les Mandarins. Elle meurt le 14 avril 1986.

 

« Le mariage multiplie par deux les obligations familiales et toutes les corvées sociales. En modifiant nos rapport avec autrui, il eût fatalement altéré ceux qui existaient entre nous ».

Simone de Beauvoir pour expliquer son refus d’épouser Sartre

 

« On ne naît pas femme. On le devient ».

Simone de Beauvoir, Le Deuxième sexe

 

Œuvres fondamentales  

-          L’invitée                                             roman                         1943

-          Pyrrhus et Cinéas                               essai                            1944

-          Le sang des autres                              roman                         1945

-          Les bouches inutiles                           théâtre                        1945

-          Tous les hommes sont mortels           roman                         1946

-          Le duxième sexe                                essai                            1949

-          Les mandarins                                    roman                         1954

-          Mémoires d’une jeune fille rangée     autobiographie           1958

-          La force de l’âge                                autobiographie            1960

-          La force des choses                            autobiographie            1963

-          La femme rompue                              roman                         1968

 

 

Sources : archives municipales

Pour plus d’informations : Huguette Bouchardeau, Simone de Beauvoir, Flammarion, 2007

Rue Antoine Becquerel
1788-1878Physicien, spécialiste de l’étude des cristaux et de l’électricité

Quartier IRIS : Les Gaulnes

Lieu-dit : Velin Bolin

Parcellaire de 1701 : mas 5

 

Elle prend à l’est de l’avenue du Docteur Schweitzer pour atteindre l’avenue Henri Schneider après avoir fait un coude à 90°.

 

Origine : D.M. 2009, 19 novembre, rapport N° 27, adopté à l’unanimité                           Voie communautaire 

« Voie située au sud du parc  de stationnement relais Léa qui relie l’avanie du Docteur Schweitzer à l’avenue Henri Schneider ». 

Tenant : avenue du Docteur Schweitzer                                                      Aboutissant : avenue Henri Schneider


« Il a découvert l’énergie solaire photovoltaïque en 1839...  Ses travaux scientifiques lui valent le titre de membre de l’Académie des Sciences en 1829... Il devient membre étranger de la Royal Society en 1837 ».                                                         Rapporteur

 

Né d’une famille appartenant à la noblesse, il entre à Polytechnique en 1806. Il devient lieutenant du génie en 1809 et part combattre en Espagne. Il y manifeste son courage et son héroïsme. Mais il tombe malade et doit regagner la France en 1812. Malgré la maladie, il participe à la Campagne de France. Il quitte l’armée en 1815 et se tourne vers les sciences. Il est passionné de minéralogie et c’est l’étude des cristaux qui vont le conduire à l’étude de l’électricité. Il découvre les propriétés de la thermoélectricité. En 1825, il met au point un galvanomètre différentiel. Puis, il crée les piles à deux liquides. En 1838, il obtient la chaire de Physique appliquée au muséum. Tout au long de sa vie, il multiplie les découvertes. Il s’intéresse à de multiples domaines dont l’agronomie et la météorologie, mais aussi la médecine. Commandeur de la Légion d'honneur depuis 1866, il avait reçu des diverses Académies du monde tous les honneurs qu'un savant peut en obtenir.


 « Nous voyons tous les jours que la nature, qui peut disposer d’un temps illimité, produit des effets immenses avec de très petits moyens ».

Antoine Becquerel

 

 

 

 

Place Laurent Bel1894-1980Maire de Meyzieu de 1957 à 1959

Quartier IRIS : Centre

Lieu-dit : Les Plantées

Parcellaire de 1701 : mas 2

 

Elle se situe à l’arrière de l’hôtel de ville entre ce dernier et la médiathèque

Origine : D.M. 1990, 26 mars                              Rapport N°27, adopté à l’unanimité

Tenant : rue Louis Saulnier                  Aboutissant : rue d’Aquitaine

Né le 20 août 1894 à Lyon (3e), de Claude Bel et Magdeleine Eymar, de par son métier il est artisan charron au 19 rue du 8 mai 1945. Il participe à la Première Guerre Mondiale. Il y est grièvement blessé. Il est marié à Céline Marguerite Candy qui est née en 1903 à Soleymieu et qui est institutrice puis directrice de l’école des filles de 1930 au début des années 1960. Il est élu conseiller municipal en 1929, il le sera jusqu’en 1939. En 1944, il est nommé conseiller municipal par un arrêté préfectoral qui dissout le conseil municipal en place et en constitue un nouveau. De 1945 à 1957, il premier adjoint au maire, Claude Curtat. A la mort de celui-ci, il est élu maire le 8 décembre 1957. Son premier adjoint est Marcel Gourjux. Suite à un différend après un conseiller municipal, Georges Persoud, il démissionne en février 1958. Le 25 janvier 1958, le conseil municipal approuve la création et les statuts de la Société d’Economie Mixte Les Plantées pour la construction de 672 logements économiques et familiaux, 175 garages et un centre commercial. Suite à un vote de confiance du conseil municipal, il retire sa démission. . En 1958, il fait démolir le lavoir situé à l’angle de la rue Jean Collet et de l’avenue de la Libération suite aux plaintes des riverains qui se plaignent du bruit. Il fait baptiser l’école du Bourg « Groupe scolaire Claude Curtat » en février 1958. L’Hospice public de Meyzieu est créé par décret en Conseil d’Etat le 12 décembre 1958. En 1959, il fait entamer la deuxième tranche du groupe scolaire du Grand Large. Battu aux élections de 1959, il siège comme conseiller municipal d’opposition jusqu’en 1965. Le personnel de la mairie qui le voyait assez souvent dans les années 70, le décrit amicalement et tendrement comme « un petit pépé ».Il meurt le 22 août 1980.